Nous n’avions pas tout ce que nous voulions, comme la plupart des enfants de notre âge. L’argent se faisait rare chez moi, mais cela nous a appris à nous connecter avec la nature et à nous débrouiller avec ce que nous avions. Nos activités étaient simples : du camping, du VTT… Nous étions toujours dehors, peu importe la température.
Nous avions un terrain perdu au fond des bois, à Scotstown, avec une vieille roulotte sans eau ni électricité. Nous y passions tous nos week-ends et nos vacances, été comme hiver. Pour moi, c'était un vrai petit paradis. Il y avait un ruisseau où nous aimions jouer, et nos soirées d’été se passaient autour d’un feu, entourés des amis de mon père, que je considère comme des oncles. Ils ont toujours été là pour moi et mon frère, et même aujourd’hui, je sais que je peux compter sur eux. Ils nous avaient construit une cabane dans les arbres, et ils ont partagé une grande partie de notre enfance avec nous.
Avec mes parents et leurs amis, nous allions souvent à la plage du Mont-Mégantic. Nous passions aussi du temps dans un camping dont je me souviens surtout d’une plateforme sur un lac avec une glissade. Chaque dimanche, nous allions chercher une poutine au poulet au Roi du Coq, que nous mangions au Parc Victoria – à l’époque, le plus beau parc de Sherbrooke.
Les démolitions faisaient aussi partie de nos activités d’été préférées… Des souvenirs simples, mais remplis de bonheur.
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